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A Girl Story

9 décembre 2012

"Aussi élevé que soit l'arbre, ses feuilles tombent toujours vers la racine."

petit prince

La goutte d'eau a fait déborder le vase. La coupe est pleine.

Un train au départ de gare de l'est. La valise en main, le départ en tête.

Je veux juste rentrer chez moi. RENTRER CHEZ MOI.

Se jeter dans les jupons d'sa mère. Pleurer dans ses jupons à elle. Et pousser ce cri de l'enfant sorti trop tôt du ventre de maman.

Bureau des pleurs, bousculade et heurs dans le vestibule. Chacun son tour. Faire la queue. Attendre, encore.


Il ya des jours 'avec' et y'a des jours 'sans'.

'Avec' beaucoup de choses et 'sans' pas mal d’entre-elles. Aujourd’hui, ce sera sans-elles.
Sans motivation au boulot. Sans bonjour à la dame. Sans un centime à l'SDF du coin. Sans sucre dans le café. Sans sentiments lors de cette nuit. Sans vraiment lui dire les choses. Sans re-co-nnai-ssance.

Sans, rien. Mais avec beaucoup trop de non-chalence et d'indifférence.
Le violon désaccordé de la violoniste sonne faux. Le 'non' de la NON-CHALENCE aussi.

Fausse-note-de-vie. Fausssement moi meme.
Je ne suis pas moi dans ses moments la. Je ne m'aime pas comme ça.
Blocage des méninges. Bug bug, bug de l'esprit. Tic, tac, toc et toc, toc, toc, fait le mécano de sa clé de 12 dans les rouages de mon cerveau. J'ai le cerveau hypertrophié de Cortex. Mon cortex est malade.
Malade, à s'en exiler et à se foutre à terre de solitude : E-XI-LE intérieure.

L'artiste rencontré au détour du hasard, le signe également lui de ses mots anglais. « My exile is in my head ».
Étranger, il ne se reconnaît plus. A la marge du temps, des autres et de lui même dans ce cocon de l'autobanissement, il se réfugie.

Mon sentiment est calqué sur le sien. Je suis d'avantage moi lorsque je suis toute seule. Je le ressens intérieurement. Il n'y a que 'moi' pour moi même. Égoïsme de compréhension de soi. Égoïsme de survie.


Dix-neuf heures, arrivé du train. Retour aux sources. Porte ouverte du bureau des pleurs.

La mine déconfite et ce carcan familial où on peut tout lâcher.

Faute à ce cœur trop haut qui se soulève dans mes entrailles, et me bousille le cerveau.

Faute à ce coeur trop haut, au précipice de lui même, à mes abimes intérieures.

Humainement impénétrable, besoin d'y trouver un sens.

« Mots », antidote à ce sens désué.

Flot de paroles qui s'ensuit dans les jupons de maman. Et d'autres emprunts de pudeurs, dans les bras de papa.

« Intérioriser », je l'ai toujours fait.

Mais aujourd’hui faute à ce cœur trop haut qui me soulève les entrailles et me bousille le cerveau, je ne sais plus.

Aujourd’hui, faute à ce cœur trop haut, au précipices de lui-même, à mes abimes intérieures, je ne peux plus.

Ma pensée m'enlise et rythme mes états d’âmes.

Salvateur est le retour, salvateur est le carcan familial.

Dans ce nid, ses jupons à elle, ses bras à lui, me sauvent.


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3 décembre 2012

> Drogue Verbale. Sur le chemin j'ai rencontré

> Drogue Verbale.

motSS Sur le chemin j'ai rencontré l'artiste et le garçon fan de rap.                                                         

Tous deux fans de mots.

J'étais fan comme eux.

Tel une rengaine, je cherchais les bonnes graines, les vibrations qui m'entrainent.

De mes tripes viser la cible et sentir le fond de mes entrailles s'extirper.

Frissonner rien qu'a l'idée de toucher le fond de ces abimes intérieures.

La texture de ces mots, ce son sur ma peau, l'écouter à tire-larigot.

 

A ceux qui rapent : leurs mots,

                                           je les sens,

                                                            les observe,

                                                                              les désarticule de la racine à la pointe.

 

                   De la pointe à l'origine, je-les-JALOUSE.

Viscéralement, à en enivrer mes pensées.

A y mêler mes délires.

A m'en griffonner les mains et à m'en noircir les ongles de labeur.

Sans eux, je serais vaine, je serais pleine.

Pleine, de mAUX ardents, vivants, redondants.

Mais si la plume me manque, si les stylos est fuyant et que le vernis s'écaille sur le clavier. Ma page est tienne.

De tes mots déplume-moi avec ardeur.

 Si tu n'y mets pas du coeur, d'autres s'en chargeront sans rancoeur.

8 janvier 2012

Si ce n'est pas lui, ce sera un autre. L'autre.

le fils de l'homme Si ce n'est pas lui, ce sera un autre. L'autre. Cet autre 'lui'.  Différent de lui.

J'ai rêvé mille fois d'un autre. Autre-homme. Inconnu au bataillon.

Magritte l'a peint lui. Visage, caché par la pomme.

Le voir, j'aimerais. Cependant, je le devine seulement. 

Pomme, image du fruit défendu qu'Eve croqua à ses dépend. 

Pareil à ce fuit, "Défendu" d'être celui-ci, il l'est dorénavant.

 Ca aura mis du temps, tant pis. Tant que ça passe, pense-elle.

 Apprendre à le désaimer, c'est tout ce qu'il a fallu faire et c'est davantage de temps qu'elle aurait pu y passer.

 Temps composé de jours, et de bien d'autres qui créeront ces mois.

 Mais à terme, elle l’aperçoit : la-ligne-d'arrivée. Étincelle d'espoir mêlée de désespoir dans le flou de ses   sentiments la.

 Enfin la fin de cette histoire-sans-fin ?

 'OUI'  d'espoir de sa nouvelle vie. 'Oui' catégorique de la VIE.

 Avec le temps, tout passe, tout casse, tout lasse ? leitmotive infini et redondant au paroi de l'esprit.

 Le temps, certes. Cependant insuffisant, indifférent et impuissant, il a pu me paraitre bien dès fois.                 

 Seul il n'était rien, a force d'efforts et de raisons, il a été plus fort que tout.

 Volonté d'y faire face et d'arracher cette page emprunte à l'encre indélébile, et ainsi amorcer le changement.

 Changement de ces sentiments, mutés en désirs pour autrui. Inébranlables, ils avaient été autrefois. Les "métamorphoser" mon présent s'en est chargé, aujourd'hui.

 Plus vite, sans perdre un sourire de plus, sans qu'une pensée s'y attarde un peu plus chaque jour.

 Pareil à la liberté de corps de la danseuse qui exprime son entité, ma pensée s'en est allée à l'affut de ma délivrance.

 Délivrance du cœur et de l'esprit. A l'image de Spartacus, homme d'honneur et grand gladiateur, prêt à tout pour briser ses chaines d'esclave et recourir à sa liberté, cette délivrance me hantait. Délivrance-de-cœur-et-d'esprit.  

 "Paris" m'inspirait cet état de délivrance. J'en rêvais. Une lettre écrite avec 'motivation', un 'oui' d'acceptation à l'entretien professionnel, un 'job' : Le sésame d'un nouveau départ.

Cependant 'lui' s'est posé au travers de cette nouvelle-vie-sans-lui. Tel le parasite de mes pensées. Il a tenté de planter sa tente au sein de ce nouveau décor qu'il ne maitrise pas.

 Sans carton d'invitation, il a joué de milles stratèges pour incruster les moindres recoins de ma vie. Piqure de rappel des moments passés et attentions étaient ses armes de re-séduction.

"Ne nous oublient pas-la-bas", me souffle t'il au travers de ses actes. Expression du manque et d'une nostalgie latente. Désir de faire perdurer ce lien, encore.

Mais la jeune fille amoureuse d’antan, n'est plus. La jeune femme que je suis aujourd'hui, s'est ouverte à d'autres et a gagné en chemin. Nouvellement 'elle', nouveau souffle de vie.

On peut reprendre son souffle dans une vie. On peut même le reprendre plusieurs fois. "Nouveau départ pour une nouvelle vie." dit-on.

Tel fut la rengaine de la jeune fille arrivée dans la capitale.

 Ailleurs-meilleur pleins d'espoirs et de promesses. Du bout des doigts elle a touché des choses qui la font pétiller de vie. Job d'or, rencontres inattendues. Accroches-cœur. Accroches-de-vie.

Le soleil est nouveau tous les jours, le chemin que souhaite prendre chacun également.

Ainsi, ne vous laissez pas éprendre par ce qui a été, bien dès fois le passé reste au passé.

 L'avenir, ne demande qu'a être créé.

                                                    Tournez vous vers ce qui sera.

 

 

 

3 juin 2011

L'assumer ou l'ignorer ?

image grainJ'ai rêvé toute la nuit. 8h du mat, le regard perdu dans le noir et la main qui tâtonne dans le vide à la recherche de l'interrupteur.

Lumière : Je ne me souviens plus de mes rêves. Ils se croisent, s'entrechoquent et s'entremêlent.

Mon imaginaire n'est plus. La lumière artificielle a fait intrusion dans ce monde et m'a raccroché à la réalité. Autant dire qu'elle a tout cassé, celle la.
Et 'dinG' in your face ! wake up girl. Il est temps d'agir. D'agir dans le vrai monde.

Le réveil cautionne : J'suis en retard. Toujours en retard ? Aujourd'hui, plus que jamais.

Grande aiguille sur le 8, le cadre spatio-temporel me pointe du doigt et me désigne hors-cadre.

Je remonte le temps, retour vers le passé. Flash-back de l'examen blanc. Entre les deux hommes, le regard qui juge, une femme est la. Membre du jury à part entière.

Le sourire bienveillant et l'allure qui te dit 'je t'attends au tournant', elle juge l'étudiante studieuse qui est en moi.

Pourtant sa maman lui a dit 'de-ne-pas-juger-les-gens'. Mais aujourd'hui elle est payée 'pour' alors les principes s'en vont et l'argent embrasse le jugement.

Le jury délibère, le verdict tombe, le vouvoiement aussi :

'vous êtes hors-norme' : compliment

'vous êtes hors-cadre' : critique

'Compliment' versus 'critique', la critique l'emporte sur le compliment, comme le - l'emporte sur le +. On retient la critique. Habillée du maillot jaune, 'miss critique' monte sur le podium.

Première place, la classe.

Mais j'ai comme l'envie de réfléchir pour quitter cette 'fausse' classe de première classe et rentrer dans le cadre.

Leur montrer que la norme je l'intègre, je la gère, t'inquiète.

Mais c'est justement le 't'inquiète' qui les inquiète.

Pourtant le docteur a juré sur 'le biberon au chocolat de mes 5 ans' qu'aucune anomalie n'a été détectée. Oui, RAS dans le lait de maman.

Alors d'ou vient ce grain de folie ?

D'un trop-plein de poudre à perlinpinpin que marraine-la-bonne-féé aurait versé à foison au dessus du berceau ?

Certes, soupçonneuse la bonne fée et sa baguette magique. Si elle est si bonne que ça d'ailleurs, pourquoi elle est pas la aujourd'hui ? Garante de ma bonne étoile, mon 'popotin' ! je l'attends. Help-me-please.

Stop. Trois paires d'yeux et moi qui pense à la bonne fée. Mais ou ai-je la tête ?

En l'air la tête, et le bec cloué, je serais bientôt déclarée «FOLLE» par le jury.

Je suis ALICE perdue dans sa merveille. Noyée dans son grain de folie. La folle de l'asile qui crie qu'elle ne l'est point mais que tout le monde refuse de croire. Crazy-crazy-mind.

Ce 'grain' on l'a tous à différents degrés. Certains l'expriment naturellement. D'autres enfoui au fond-fin-fond-de-leur-tréfonds, le révèlent uniquement à leurs proches où encore à de parfaits inconnus lors de soirées trop arrosées.

Le grain de folie, tu l'assumes ou tu l'ignores ?

A méditer. Mais quoi que vous choisissiez, la norme sera toujours là. Elle jugera le grain de folie pareil à la fille qui se fait mettre une mauvaise note par le jury.

La norme m'a toujours paru hors-norme et parfois injustifiée. La gamine qui est en moi s'en révoltait souvent mais au jour d'aujourd'hui qu'elle est-elle ?

Elle bouge de quelques centimètres selon les époques, les peuples, et leurs mœurs. Mais sa définition ne change pas et elle ne cesse de se référer à : ce qu'il est bon de faire. Pourtant chacun de nous ne s'y retrouve peut être pas.

Ainsi comment-faire pour la saisir entre ses doigts et entrer dans la case, sans se recroqueviller ?

A cela, je ne vois aucune autre alternative que celle de laisser s'exprimer notre grain, de nature quelle qu'il soit, qu'il se retrouve 'in' ou hors-nome.

Car pour moi ''grain de folie'', rime avec ''grain de vie'' et grain de "beauté" !


 

29 mai 2011

Un jour j’ai lu : « Nos 2000 cm2 de peau ont faim

personne Un jour j’ai lu : « Nos 2000 cm2 de peau ont faim de doigts, nos épidermes sont en manque de lèvres. ... Nous sommes drogués au désir. Il nous faut notre dose de corps frais et nouveaux, la société nous a formatés pour être embrassés comme des enfants éternellement gâtés, égocentriques et amnésiques....Il faudrait corriger le Notre Père : " Donne nous aujourd'hui nos baisers de ce jour. »

Mes lèvres font : Joli. Mes yeux tombent dessus et décroche le 'smile' de la bouche sans mots.

Il a tout compris Beigbeder. Et celui qui m'a envoyé ces quelques lignes m'a comprise un peu plus. Double échos en moi : C’est « tellement vrai » se dit-elle.  C’est « tellement actuel » se dit-il.

A quelque chose près les mots étaient les meme, l’échos était le meme, si fort et porteur de sens.  

Il résonnait. Redondant, d’une paroi à l’autre de mon esprit, tel l’écho de l’alpiniste qui crie ‘à l’aide’ coincé sur la montagne.  « A l’aide ! » « A l’aide ! ». Cri du cœur, cri de stupeur. La montagne l’engloutie et l’aide dans sa torpeur. Il a défié Dame Nature à maintes reprises et aujourd’hui il l’a supplie de le laisser vivre. 

Le mien, d’écho, a été intérieur plutôt qu’extérieur.  

Un bug : de l’esprit, un smile : calligraphié sur la tronche, un bruit : sifflet de la demoiselle coupé. Une agitation : celle de mes Neurones.

Et ça cogite. Gymnastique, un-deux-trois-quatre,  la machine est en marche, le cerveau fait des tours. Les sentiments s’exacerbent.  

Fusion d'esprit entre l'émetteur et la réceptrice. Ma-gné-tis-me, électrique.  

C’est comme ci on avait dégoupillé une bombe ou qu’on m’avait appris comment parler chinois en une nuit. Un tilt express, qui te donne tout. Qui change ton moi, ton toi, qui te rend super importante, voire très intéressante.

La longueur des ondes est infinie. Mais elle a l’impression qu’ ils se sont retrouvés la : sur-la-même- longueur-d’onde. Aussi loin soit-il, a travers ces lignes qui les lient et les relient un frisson parcourt l’échine de la fille. De haut-en-bas et de bas-en-haut. Le corps se sent pris d’un zig-zag-express. Comme un frisson muté en guili qui ne finit pas de la parcourir, elle en rit encore.

Elle était convaincue. Il était convaincant. Mais plus qu’une volonté de convaincre il a celle de la ‘comprendre’. Une question de feeling dirait-on.

Ses pensées se mêlent à l’odeur du carambar. J’ai tellement de choses à lui dire, se dit-elle en mastiquant le caramel mou légendaire.  Mais le communiquer comment ? par des mots ?

Elle en est certaine la communication c’est une histoire de mots mais pas que.          

La communication est basée sur la nécessité de se comprendre. Certains se comprennent d’emblés et d’autre pas ou d’une mauvaise façon :

- ''Tu ne peux pas comprendre.''

- ''Mais j'aurais aimé te comprendre.''                                                                                               

A ces deux-là,

le sens leur a fait défaut laissant place à l’amertume.                                                                

Le boy aurait voulu du flot, qu’ils gardent les vaches ensemble, et qu’ils se comprennent enfin. La fille ne sait pas. Mais une chose est sûre, elle aurait voulu ‘le comprendre’.

De la compréhension on en demande, on en veut, on en réclame et on court même après. Des-gestes-et-des-mots-pour-se-comprendre et  de la volonté pour faire passer le message.

''Passe le message à ton voisin'' comme nous le disait, Tonton David.

Les ondes sont porteuses de ce message. A l’émetteur et au récepteur de les sonder et ainsi se retrouver sur la même longueur d’onde. 

Lorsque que je m’y perds et que je n’y arrive pas, lorsque le message est erroné ou trop compliqué à faire passer, je me dis ‘tant pis’.. après tout personne ne me comprend mais au moins je me comprends.. toute seule !

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11 avril 2011

« Il pleut dans ton cœur comme il pleut sur la

rupture« Il pleut dans ton cœur comme il pleut sur la ville. » me souffle Verlaine.
Il a toujours su exprimer ce que je ressens le poète avec ses jolis mots à lui.

L'histoire : Rencontre. Relation. Kiffe. Et fin.
C'est comme ci il m'avait arraché une partie de moi. Une partie de moi qui avait existé dès le début de notre rencontre. Une partie de moi qui avait cessé d'exister lorsque 00h et la fin retentit. Fin, The END, Adieu, finito... bye. @ +, le « + » est une croix.

Mort de l'histoire. Mort du 'kiffe' ?! Nan, même pas le pire. Ils tiennent l'un à l'autre mais il est plus sage de se quitter. ''Un truc bizarre, dans notre histoire''.

Cimetière, on entèrre l'histoire. Comment ? J'sais pas. Je cherche encore après la pelle et le râteau.

« oublie le, passe à autre chose, tourne la page... ». Oui, mais voilà, la technique j'aimerais la connaitre pour comment dire... 'OUBLIER'.

Oui, lorsque le ''début de la fin'' a sonné... j'ai voulu tout de suite me perdre, oublier et plus encore : Changer DE VIE. Une nouvelle vie, sans lui.

Manque de pot, le génie de la lampe est hors service ce soir. Souhait irréalisable.

Lorsqu'on se risque à ouvrir son cœur il se peut dès fois qu'il soit brisé. Aujourd'hui j'en suis, l'image, la vidéo, la preuve, en chair, en os, en trois dimensions, le pantin articulé. Pas de celles qui pleurent mais plutôt de celles qui ont mal, et qui se taisent. Mal un peu de partout, à la fois, 'ouch' my head, 'ouch' my heart. Le coeur à fait bAM-'craque'.
Sur le chemin du boulot dans la rue, RU-pture. Déchirure interne du petit kiffe, de la petite flamme, abîme géant dans la love-story.

Petit chaperon rouge chemin faisant, galette des rois dans le hit-bag.
Galette du soir, espoir ?
Nan, la fève et la couronne : arnaque. Devenir la princesse, je l'étais. La sienne, du moins.

Princesse Déchue. Chemin faisant, bottines au bord du fossé. Elle se penche, sentiment vertigineux. Elle ne pense qu'a une chose : se perdre, elle et cette histoire dans l'entre de l'oubli.

Ne pas perdre la face au boulot. Nuit agitée. 'Blalblabla' du matin, devant la glace. La gorge nouée : ''ça va passer, ça va passer, ça va passer... tu pétilles et aujourd'hui tu pétilleras comme ci de rien n'était...''

Ca passe avec le temps. Alors donnez moi du temps. Je veux que tout passe, tout casse, tout lasse. Et fasse passer cette chose en moi. Qu'elle le vire, le fasse mourir, l'engloutisse.

''Je sais qu'il est des yeux, les plus mélancoliques.''
Disait Baudelaine, de sa belle écriture.
J'ai ses yeux 'noirs' emplis de mélancolie et de tristesse, mais dépourvus de larmes. Mon cœur est un contenant, ma tête est une éponge.

Il est la, terriblement. Ghetto mental. En mal de lui.

28 mars 2011

Des mots, toujours des mots...

J'en ai jamais assez.bouche_cousue

Je ne m'en lasse pas.

Dans le bus, au café, in the street : J'écris. Sur un carnet, en tailleur sur mon lit, en mode sms, sur les parois de la douche embuée, j'écris. Dans ma tête, j'écris. Si quelqu'un lit dans mes pensées, je suis foutue. ''Toc, toc'' cette fille ?

Non, ''toc-toc'' font les mots à la porte de mon esprit.

Porte grande ouverte aux mots. Ils sont ici chez eux. Qu'ils se mettent à leur aise, tout le plaisir est pour moi. Petit décor à l'anglaise : la fille d'un air distingué et Messieurs les mots, prennent le thé.
Un soupçon de charme à la française dans un décor à l'anglaise. Tac-tic et phase d'approche.

Mais se laisseraient-ils apprivoiser dans ce salon de thé, tel le renard du Petit Prince de Saint Exupéry ?

« Viens jouer avec moi. Dit le petit Prince.
Je ne puis jouer avec toi dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. »
Ah, pardon ! Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens »

Les mots sont la, frais et dispos. Et nous sommes tous ici à vouloir créer du lien entre eux. Le blabla oral et la plume sur le papier : supports et créateurs de lien.

Certains s'appliquent à le faire d'une façon éloquente : cet homme face à cette femme chignon-blond-tiré-a-quatre-épingles lors de ce débat télévisé. D'autres le font joliment : le poète de sa belle écriture, l'écrivain de son regard posé.

Pour certains les mots sont une arme, une force de persuasion.
Gandhi, icône de la désobéissance civile et héros de la paix. Le rapport de force qu’il a su instaurer exige de dialoguer par les mots (et non par la force) avec l’adversaire. Il a su faire passer un message de paix, intemporel et universel.

Elle, menteuse de vocation. Les manie, à son avantage et au désavantage de l'autre. Les étirant au point de les rendre faux et d'en transformer la réalité. Réalité men-son-gère.

Moi ces mots, j'en use. Le psy-que-je-n'ai-pas dirait peut être que c'est le signe d'un esprit malade dont le besoin est de déverser son flot de parole. Je n'en sais rien, je suppose, je ne suis pas psy.
Il m'arrive de faire de la psychologie de par mon métier. A 15 ans je me serais dit : la psycho ? Très peu pour moi, je ne suis pas folle. Aujourd'hui je me dis : la psycho, pourquoi pas, l'homme m'intéresse.

Je n'ai pas eu le BAC avec mention. Mais si cela avait été le cas : Bac Littéraire mention bavardage en rouge fluorescent dans le noir, aurait été inscrit.

Pourtant j'aime celui qui dit que :
« Le silence est d'or ». Grande expression, mais 'me taire' je ne m'en sens pas capable.

On a essayé de me bailloner et même : de m'enlever les mots, de-la-bouche.
Il fut un temps : Classe de CP, petite-Beurette-Brunette-à-Couette je parle trop.
Scotch sur ma bouche, mes lèvres sont sélées. Ca tire, ça m'irrite... et 'scratch' !
Déscotchage du ruban adhésif.
J'ai les lèvres roses mais abîmées, mes mots sont-ils écorchés ?

Assurément. Mais le labello-rose, les rafistole, d'un stick : lipstick-on-my-lips.

Portés par nos lèvres. Ils se tiennent ici, éxutoire de l'esprit.
L'écriture peut les accompagner, éxutoire à son tour.

Les mots un éxutoire ? Lorsque je les couche sur le papier ils prennent forme et habitent la page. Pas de-panne-de-la-page-blanche. Pas de jambes, ni de bras, pas de corps, juste un sens.

Cette vivacité porteuse de sens, me questionne à chaque lecture et ne me distancie en rien des choses.

Ecrire rend pour moi, les choses plus vivantes...

20 février 2011

« Le verre à moitié plein, le cœur à moitié vide »

MANQUE_6Pleine de rien. Vide de tout. Le vide en moi me happe de l'intérieur.
Le vide, créateur de ce manque. Je le définirai d'après mon ressenti, comme quelque chose de dépourvu de corps, de contenu, de matière, de ce ''tout'' qui forme un ''rien''.
Un rien, qui me tourmente l'esprit.

Aujourd'hui, il me manque. Un peu plus qu'hier ou bien moins que demain ? Difficile a dire.
Le manque ne se quantifie pas.Ou très vaguement avec ces mots la :
Tu me manques, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout !

Ipod sur les oreilles. Chanson. Sourire qui s'esquisse. ''Retrouvailles''. Ce dernier mot raisonne plus ou moins fort. ''HATE'' pense t'elle, encore plus fort que le son qui lui tape aux tympans. Papa dirait à ce sujet : mais baisse moi ça, tu t'es pris pr une Djette ?! Tu vas devenir sourde !
Maman dirait : c'est quoi ce sourire ? Tu penses a quoi encore perchée dans ton monde de bisounours ?

J'aurais envie de lui répondre : Oui je kiffe les 'bisous' et les 'nounours' et je choisis le bisounours rose avec un cœur. Celui tout doux, que je crevais d'envie d'avoir étant petite mais que ton devoir de mère à totalement occulté de m'offrir. « Carence éducative mère », accuse la petite fille restée au fond de moi. Vis avec ça mais vis le bien 'mère indigne anti-bisounours'.

Il me manque pareil à mon bisounours qui me manquait tant petite. C'est vous dire combien il me manque, 'le garçon'.
Avant de partir je lui avais dit que ma patience avait des limites et que je ne l'attendrais pas. Mais il s'est avéré que l'inverse se produisit : ma patience n'eut pas vraiment de limites et je l'attendis.

Facile ? NAN difficile. Tendu, risqué.
Car au manque, s'ajoute l'attente, et le risque d'être déçue en retour.

''Il me manque constamment, tout le temps...'' me confie t'elle dans l'entre de la cuisine le soir du 31.
Ma meilleure amie d'enfance et de toujours, le ressent elle aussi ''ce manque''. Son boyfriend en question à beau être de la partie ce soir, 'le manque de lui' la titille durant ses semaines chargées de boulot. « Si seulement on pouvait se voir plus » soupire t'elle.

Je compatis sincèrement, et je pense :

'Elles font un peu dans le 'pathos' les deux nanas in the kitchen, mais 'le manque' est cruel et quand tu l'as, tu le ressens tellement... il dépasse TOUT '

Tu peux feindre l'indifférence, allez danser toute la nuit, sourire à des inconnus, te noyer dans le boulot, compenser par le shopping... il reste et plante sa tente ici, agitant son foulard rouge devant toi. Tel un toréador qui mène la danse au sein de l'arène face à ce taureau à l'agonie.
« Oléééééééééééé » scande la foule.
Il te nargue le con. Et ajoute pour bien que tu comprennes : je ne cèderai ma place, seulement quand tu seras décidé à combler ce vide! Le manque, en toi.

An other story, an other girl, an other friend : 'Jolie L', m'écrit via facebook :
« J'oscille entre envie de pleurer et moments de bonheur ! »
Il fait échos en elle, le manque. Si fort que son fort intérieur bascule d'un extrême à l'autre.
La veille au soir, des nouvelles de son bien aimé. Heureuse elle lui répondait. S'en suivait une conversation, texto, sexto ? (euh aucune idée, censuré X cette idée la) mais 'petits mots doux' pour sur. ''Je pense à toi bien fort'' qu'ils se susurraient à travers les ondes terrestres. Le lendemain, elle se languissait de le croiser via le net. Son voyage, elle y pense et se le repasse en boucle, pareil à un leitmotive de comptine pour enfants.
Lorsqu'elle a croisé le regard de ce 'garçon made in Sunshine', sa super amie qui l'accompagnait l'avait prévenue avec ses mots de fifilles à elle, que ça n'allait pas en rester la.

J'eus raison et Dieu sait que j'aime avoir raison, surtout pour ce genre de choses.

Le manque est multiple. Il peut revêtir plusieurs facettes. Même si ici je n'en présente qu'une : celui de l'absence de l'autre.

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ?! disait Lamartine.
Méditation poétique, j'adore, attendrissant à souhait.

Ce manque les trois demoiselles de ma story l'ont toutes les trois ressenties à leur manière. Inqualifiable, indéfini, il marque l'esprit et interfère sur l'humeur.

Parfois lorsque son intensité est trop forte, il peut même donner le sentiment de n'être jamais comblé.

Mais alors à ce moment la, quand est ce que le manque de l'autre ne devient-il plus "manque" ?!


14 février 2011

« C'est dur de marcher droit sans faire de faux pas ».

alcool

Quand j'ai ça dans le sang, je fais n'importe quoi.

N'importe quoi, au point de me mettre en danger.
Pourtant, l'alcool, j'aime pas plus que ça.

A cette soirée, me jeter dans le canal j'aurais pu. 'Pourquoi' ? me demande J. Peut être que j'avais envie de faire trempette. Ou que mon inconscient parlait si fort qu'il ne voulait qu'une chose : sortir de moi. Se mettre hors de moi et bousculer ma folie dans ses eaux nocturnes.

Mais lui était là. Ce sont ses yeux verts qui m'ont retenue : regard inquiet.

En deux secondes de temps, je suis passée de celle qui 'rigole' à celle qui 'bad'.

J'ai badé, et mon entourage aussi. J'ai fait dans le 'pathos' ce soir là.

Un problème avec l'alcool, la fille ?
Aux alcooliques anonymes, d'un coup-de-pied-aux-fesses papa l'expédierait.

''Tu ne sais pas boire''. Ah ouais mais c'est quoi ''savoir boire'' ? Tu m'envoies la notice ou le manuel : ‘L'alcool pour les nuls. L'alcool pour LA NULLE.’ Que j'apprenne ma leçon please !

Je ne te promets pas d'apprendre ma leçon par cœur et d'avoir un 10 sur 10 à l'évaluation, mais je peux te promettre d'essayer de faire mieux qu'à cette stupide soirée.

« Ce soir encore je m'en suis voulu, ce soir encore je me suis déçue. » chante cette chanteuse, verre de vodka brisé au sol. J'ai voulu jouer sur le bord du canal. Mais le pire de la story, c'est que j'ai aussi joué avec des mots qui ont dépassé ma pensée. L'alcool délie les langues...et surtout les langues de vipère. Extrait : Je parle mal aux invités du Bday de ma meilleure et je dis des trucs pas cool devant 'loulou'. Mais que fais la police ? Qu'elle se taise ! Qu'on l'arrête pour 'ivresse publique' cette nana là !

Ma conscience aurait dû m'arrêter. Mais elle était trop imbibée pour se rendre compte de ma  connerie. ''Arrête d'être excessive'' me crie t-elle. ''Concentre toi deux minutes et admire ton état''.
Mais au lieu de ça j'ai préféré ignorer mes limites et enfiler les verres de vodka mixés au champagne : Mélange explosif de mauvais délires.

Du rire aux larmes. Nan, pire. Du rire à la culpabilité.

Moi, 'Y' alcoolisée hier soir, je plaide coupable de mauvais comportement envers moi même et envers ceux que j'aime.

5 février 2011

"Mangez moi, mangez moi..."

J'ai faim tout le temps, ou presque. Me réincarner en SUMO tel est mon carma.
Un sumo dans une chocolaterie ? Atypique mais so-sexy-miam.
Gourmandise_1_
J'envie Charlie. Il a gagné le passe, le sésame, le ticket d'or au pays du chocolat. L'excitation des papilles garantie.

Le rôle de Charlie irait à merveille à ma sœur. « La fille chocolatée ». Petite, les fossettes chocolatées, gourmande de nutella, de la tablette milka et des Prince de Lu en paquet de 16, elle vouait un culte sans pareil au Cho-co.

Willy Wonka aurait pu être mon père.

Gourmande de chocolat, ou plutôt gourmande tout court, tel est le souci. La gourmandise est un vilain défaut ?
Nannnnnnnnnn, c'est un plaisir extra-chouette qui te fait du bien.

Le ''plaisir de manger'', un univers qui appartient à tout à chacun. Le mien se trouve plutôt dans le sucré alors que lui craquotte pour du salé. Gourmand différemment de moi, mais gourmand quand même, le boyfriend. Les goûts ne se discutent pas, mais se cultivent. Alors cultivons, mélangeons le sucre et le salé. Kiffe de la fille et du garçon, point commun dans la gourmandise.

Une péniche, un resto, une table, deux chandelles, un menu, une fille.
En tête à tête avec ma meilleure amie.

-lasagnes
-moules gratinés à la hollandaise
-brochettes de poulets au citron persillé.

J'aime tout, mais je pense déjà au dessert... Mon moment 'extra-miam' du repas. Si ce n'était que moi j'aurais pensé à inverser la tendance, qui veut que :

1) entrée
2) plat
3) dessert

Et j'aurais mis un truc dans le genre : 3) 2) 1) !!!!

L'idée ne fait qu'un tour dans mon cerveau de goinfre. Et si je laissais parler ma gourmandise ce soir ?!?! OK. Ce soir c'est GOINfritude & demain c'est Diét-attitude !! (Pas pressée d'être a demain je vous le dis.....)

Branle-bas-de-combat-des-papilles > Alors pour commencer en entrée : une tartelette au citron,
ensuite en plat principal : un moelleux chocolat cœur de caramel et sa boule vanille.
et en dessert et bien : un café gourmand, pr faire passer tout ça.

Smile du serveur figé : "Vous êtes sérieuse mademoiselle ?" 

Sourire chaleureux de la fille, plein de gourmandise : "Oui, les desserts c'est ma passion :) et vous c'est quoi votre passion ?"

Lui : "Euh.... original comme passion, je vous apporte cela tout de suite."

Il s'en va, mais je peux lire dans ses pensées : Gourmande et folle avec ça, cette fille.
Pense ce que tu veux. Le plaisir ne se juge pas, chacun son trip. Pense t'elle encore plus fort.

Un gros 45 minutes later, du blabla de fille a n'en plus finir, le plat de la meilleur amie englouti et les 3 desserts de la gourmande au fond du bidon : FIN du repas. Le verdict de la meilleure amie tombe. Mention spéciale, resto 'tiptop', a refaire.
La gourmande n'en peux plus. Étonnant nan ? Déboutonnage du petit jean levis.
« Après ça je mange plus avant 15 jours. » pense t'elle. (Ouais, ouais on y croit tous..)

Deux bises et 1000 gargouillis digestifs plus tard, elle sort de sa chambre, direction bathroom.
J'ai mal bordel.
La tête dans la cuvette, question existentielle :

Mais pourquoi ai- je autant mangé ??????????????????????

"Peut etre parce que tu es une looseuse et que tu ne résistes à
rien ? Bouffe, ShoppinG, bouffe, shopping tel est ton crédo... tu as pensé a changer de disque pour 2011 ? Ou tu vas te la jouer old-school, la tête dans la cuvette toute l'année ?

No way, j'ai une âme de 'winneuz' et j'apprends à changer un peu dans ma vie."

Ceci était le dialogue super émoustillant de la conscience de la nana faussement motivée. Car au fond elle ne veut qu'une chose : une gour-man-dise.
« Mangez moi, mangez moi, mangez moi » qu'elle lui chante la religieuse au café a travers sa petite boite 'made in' Papatissier.

Mangera ?...Mangera pas ? Nous sommes souvent confontés à cette question.
Nous pouvons avoir la sensation que manger gras ou en quantité est un signe de plaisir gustatif.
Mais lorsque l'on a TROP ou MAL mangé, l'estomac s'en souvient et et le dégout prend place.

Ainsi, pour que le plaisir perdure , suivons la règle du 'CBM' :
Cultivons les gouts et les saveurs.
Buvons avec modération,
Mangeons... à notre faim !

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A Girl Story
  • De son regard de jeune femme elle raconte la vie comme elle lui vient, un tantinet rêveuse, un tantinet drole... Elle croque, savoure, narre, dialogue à propos de ce monde qui fait tant parler de lui... (Suivez-moi via facebook sur : Brune Ablabla)
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